Le Cognac d'Eraville Confluences Grande Champagne Jean-Luc Pasquet
Une Grande Champagne fougueuse ! Edition limitée...
Aux confluences de l’insolence et de l’agrume confite
Descriptif
Robe ocre, reflets vermeils
L’attaque se fait sur une agrume franche, oscillant entre le zest d’orange et le citron vert fraichement pressé. La mandarine et l’orange confite viennent renforcer cette première approche.
De savantes effluves toastées s’extirpent au fur et à mesure. On croirait sentir une tablette de chocolat amer criblée d’orange confite.
Puis un puissant rancio vient souffler cette entêtante entrée en matière. Du chêne humide, du bois fraichement vernis et un musc très animal. On retrouve le parfum initial avec de belles oscillation entre la liqueur d’orange et la vanille bourbon.
Une belle rondeur sur le fruit jaune. Nectarine, pêche de vigne, abricot soit autant de saveurs délicatement rehaussées par une pointe d’amertume sur le citron confit. D’épaisses saveurs de raisins de Corinthe viennent se plaquer au palais. Poire rôtie. La pêche de vigne au sirop et sa petite pointe d’acidité.
Finale salivante sur la cerise marasquin.
L’air vient ajouter un supplément d’âme à cette « jeune » Grande Champagne. Ainsi le nez porte maintenant plus de rancios, tantôt sur le cuir frais, tantôt sur le marron grillé.
Ce jus à quelque chose d’entêtant, évoquant notamment certaines liqueurs de fruits, notamment celles de pruneau et cerise. L’agrume précédemment perçu revient au galop, plus précisément sur l’orange sanguine désormais. Poire au sirop, poivre blanc. Un souffle de tabac très sec. Le chocolat amer pour un savoureux bis repetita.
Les amateurs de malt y décèleront peut-être certaines nuances d’un sherry cask.
Le retour au palais se fait tout en rondeur avec toujours une petite pointe d’acidité. Un fruité sur la framboise et la mûre. La pêche au sirop, toujours en encore.
Enfin une finale mentholée à souhait, comme un écho à la fraîcheur précédemment perçue.